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Тютчев Федор Иванович
«Лирика. Т2. Стихотворения 1815-1873»

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pese lourdement sur mon coeur oppresse.J'ai trop vecu, trop de passe m'accable,Que du moins son amour ne soit pas du passe.

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Vous, dont on voit briller, dans les nuits azurees,L'eclat immacule, le divin element,Etoiles, gloire a vous! Splendeurs toujours sacrees!Gloire a vous qui durez incorruptiblement!
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L'homme, race ephemere et qui vit sous la nue,
Qu'un seul et meme instant voit naitre et defleurir,Passe, les yeux au ciel. – Il passe et vous salue!C'est l'immortel salut de ceux qui vont mourir.

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Des premiers ans de votre vieQue j'aime a remonter le cours,Ecoutant d'une ame ravieCes recits, les memes toujours…
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Que de fraicheur et de mystere,
En remontant ces bords heureux!Quelle douce et tendre lumiereBaignait ce ciel si vaporeux!
Combien la rive etait fleurie,
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Combien le flot etait plus pur!
Que de suaves reveriesSe refletait dans son azur!..
Quand de votre enfance incompriseVous m'avez quelque temps parle,
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Je crois sentir dans une brise
Glisser comme un printemps voile…

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«Из Микеланджело»
Oui, le sommeil m'est doux! plus doux – de n'etre pas!Dans ces temps de malheur et de honte supremeNe rien voir, rien sentir, c'est la volupte meme!..Craignez de m'eveiller… de grace, parlez bas…

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Il faut qu'une porteSoit ouverte ou fermee – Vous m'embetez, ma bien-aimee,Et que le diable vous emporte.

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E. H. Анненковой


D'une fille du Nord, chetive et languissante,Eclose a l'ombre des forets,Vous, en qui tout rayonne et tout rit et tout chante,ous voulez emprunter les traits?
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Eh bien, pardonnez-moi mon doute involontaire,
Je crains que l'on ne dise, en voyant ce tableau:"C'est l'oranger en fleur, tout baigne de lumiere,Qui veut simuler un bouleau".

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De ces frimas, de ces desertsLa-bas, vers cette mer qui brille,Allez-vous en, mes pauvres vers,Allez-moi saluer ma fille.

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La vieille Hecube, helas,
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